Compagnie de train de la côte est des États-Unis le New York, New Haven, and Hartford Railroad s’est développé à partir de 1872. Le réseaux ferré grandit, se modernisant et étendant ses activités. Jusqu’à la fin des années quarante, où l’entreprise traversa une crise importante. Quelques années plus tard, en 1954 Patrick B. McGinnis prit les commandes de la New Haven. Influencé par sa femme Lucille, il décida d’investir dans une nouvelle image de marque. Il embaucha Herbert Matter, un graphiste et photographe suisse déjà connu pour ces photos montages dans les années trente et quarante (notamment ces affiches de voyage suisses). Après un passage de seulement deux ans, McGinnis quitta la compagnie qui traversa à nouveau une crise et fit définitivement faillite en 1961. La New Haven cessa d’exister en tant que tel en 1968. L’identité dessinée par Matter reste cependant inscrite dans l’imaginaire collectif des Américains.

Assisté de Norman Ives, Herbert Matter dessina un nouveau logo impactant, utilisant des empattements larges et carrés sur des majuscules. Bien différent du premier calligraphié. Des couleurs contrastantes, limitées au bleu, rouge, noir et blanc. Matter est devenu directeur de la création chez NH et apposa le logo sur les trains, brochures et de nombreux autres supports.

Sources :

D’abord, chez les anglo-saxon à la Royal Navy, puis quelques années plus tard aux États-Unis, c’est durant la Première guerre mondiale que ce type de camouflage a été utilisé. Voyant leurs navires détruits par les sous-marins allemands (U-Boats), les Alliés commencèrent à réfléchir à un moyen de réduire ces pertes. Un artiste peintre maritime, Norman Wilkinson travaillant à la Royal Navy proposa d’expérimenter le dazzle camouflage.

Le camouflage dazzle ne fonctionne pas comme ceux que l’on croise en temps de guerre sur les véhicules terrestres. Il ne sert pas à cacher le navire ou le fondre avec son environnement, mais à perturber les ennemis qui l’observent. À l’époque, les radars et les outils de localisations n’existaient pas ou étaient en phase de création. La détection et l’anticipation de la trajectoire de la cible se faisant à l’aide d’outils optiques et manuels.

Les lignes, formes et couleurs vives (jaune, orange, violet, non visibles sur les photos) déconstruisent la forme du navire. Il devient alors difficile d’identifier le bateau, sa direction et sa vitesse.

Ces peintures sont devenues désuètes aux fils des avancées technologiques des moyens de détection. De plus, son efficacité n’a jamais été vraiment démontrée, mais son intérêt esthétique est certain. Ce camouflage est parfois encore utilisé de manière décorative ou folklorique sur certains navires de guerre ou de plaisance.

D’autres dessins préparatoires sont disponibles ici.

Sources :

Quelques images extraites de l’ouvrage allemand Schrift- und Polytypen-Proben de Benedictus Gotthelf Teubner. Publié en 1848, Teubner dirigea l’une des plus modernes imprimerie d’Allemagne. À destination des imprimeurs, cet ouvrage contient de nombreux et divers éléments typographiques, bordures, ornements et lettrines.

BG Teubler est encore connu aujourd’hui pour avoir édité à Leipzig la Bibliotheca teubneriana, « la collection moderne la plus complète jamais publiée de la littérature de l’Antiquité classique gréco-romaine ».¹

Sources :

L’International Poster Triennial est un festival de l’affiche organisé par le Musée d’Art Modern de Toyama au Japon. En 2012 s’est déroulé la dixième édition, la manifestation se réunit tous les trois ans depuis 1983. Les participants et les membres du jury viennent du monde entier, en 2012 l’IPT a reçu plus de 4500 projets, venant de 53 régions et pays différents.

Une archives des participants des éditions précédentes est disponible sur le site ipt-toyama.com.

De gauche à droite et de haut en bas, affiche de l’édition 2012 (Kazumasa Nagai), Gold Prize – Keith Godard (Jianping He, Allemagne), Gold Prize – EVIL/LIVE (Ralph Schraivogel, Suisse), Silver Prize – Remember (Jan Bajtlik, Pologne).

Un livre retraçant les trente ans de l’événement a été édité, International Poster Triennial in Toyama winning – 1983-2012 The Poster (2012, ISBN: 4887522509)

Sources :

Campo Grafico Rivista di Estetica e di Tecnica Grafica est un périodique italien des années trente. Sous la direction de Attilio Rossi, la rédaction est composée de graphistes, photographes, typographes et d’imprimeurs. Soixante-six numéros ont été publiés entre 1933 et 1939. À l’intérieur, la revue aborde le design graphique et l’art.

En 1983 une monographie de 90 pages (Campo Grafico 1933-1939) a été éditée retraçant les sept années de l’existence de la revue. Publiée à l’occasion d’une exposition à Milan pour le cinquantième anniversaire de Campo Grafico.

Une soixantaine de couvertures sont disponibles sur le site This is Display, et quelques articles numérisés sur Internet Culturale.

Sources :

  1. italianways.com
  2. thisisdisplay.org 

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